Le blog de jipéfrom

En ce dimanche 18 02 2018 matin gris , un petit tour de vélo pour éliminer une fin de semaine un peu apéro,....et me voilà à descendre dans les marais de l étang Bernard ...En eau mais les routes juste dégagées avec quelques passages dans des flaques de 10m et 5 cm d eau sympathique....une véritable zone humide...pas comme dans les landes là haut à 35m sur le rocher de pierre dure mais néanmoins fractionnée du sillon....et je pensais à José le syndicaliste á Bové, et je demandais comment il pouvais être expert des zones humides atlantiques , en venant du Larzac ou des causses très sèches ,....

Bien sur avec du marin ou des épisodes cévennols c est un peu comme la mousson....

mais les vraies zones humides par ici me semblent être le marais Audubon,la Brière, le lac de Grandlieu..... comme quoi le lait de brebis fermenté doit altérer la perception, sans parler ....

d avions bien-sûr....cette réalité immensément polluante construite à Nantes saint Nazaire et Toulouse ,vouée au pilori quand elle tombe sous les fourches caudines des tactiques politiciennes....ou syndicales bas de gamme.

On nous dit la page est tournée dans la beauté ? Non ...avec des procédés pas si jolis jolis.

On nous dit on a gagné, mais on ne sait pas quoi...ni comment.

Alors reste le non respect de la parole donnée ....

Alors reste le non respect d'un vote organisé par la république....

Alors reste l'aveuglement des propositions d'aménagement toujours en survol urbain avec la 03/21 qu'il faudrait fermer ou réduire en dimension et en exploitation.

Alors il reste le gout amer de voir les démagogues les donneurs de leçon pérorer en seigneurs de la terre.

Alors il restera leurs caricatures incessantes d'un dossier qu'il connaissaient sur le bout des doigts et qu'ils ont combattu à des fins politiciennes, personnelles et/ou de luttes de clan.

Il disent tout le temps la terre va mal, et bien le monde aussi ....  quand on voit la médiatisation des "zones humides" d'un plateau à plus de 30m (qui présente l'avantage d'avoir été protégé par l'aviation) et l'ignorance du grand lac de Grand-lieu qui lui est bien à la fois humide,et ... voire plus en eau !

Oui derrière le bruit médiatique qui aime bien s'écouter et amplifier, la musique stigmatisante a oublié l'essentiel  bien contourné par tous les antis-NDDL.

Les actionnaires de Vinci eux encaissent toujours et tous les jours au péage d'un vieil aéroport non transition énergétique, qui reste néanmoins dangereux en terme de survol urbain avec des procédures certes certifiées mais non optimales.

Beauvais a restreint sa 04/22 car l'axe passait par le centre ville et sa cathédrale.

Le Bourget  a restreint l'utilisation de sa 03/21 dont l'axe se dirige vers Montmartre...et ce sont 2 pistes en Vé qui font l'essentiel du trafic.

Londres utilisait parfois une piste 23 je crois mais uniquement avec restrictions très fortes imposées par les riverains car la finale survolait tout Londres et sa banlieue sud.

Paris est interdit de survol en dessous de 2000m  sauf vols dérogatoires exemple 14 juillet.

Nantes reste donc avec une finale qui travers toute l'agglomération de part en part et avec un aéroport mal fichu et étriqué:

Le problème reste entier Messieurs Macron, Hullot et Feldzer !!!

VRAIMENT.

Ce jour un petit saut en vélo vers Sautron pour miser et ....2 tours Téléthon ....d'une 40aine de km et avec l'aller et retour un petit 68 km avec un temps frais mais sec.

et ce soir Damien sur A2 qui raconte sa découverte du vol en ULM à  15ans et se sent pousser des ailes....tout en passion pour le fait de se libérer du terre à terre.

il ne faut jamais baisser les bras....
La Vie avec un "Vé" comme Voler est un défi à relever.

bonne soirée.

Je ne donne pas souvent de référence mais là je n'ai pas résisté tout en aimant ce verbe:

http://acsan.info/2016/04/20/notre-dame-des-landes-pourquoi-segolene-royal-se-moque-de-nous/

Christine Piltant, rapporteure publique devant la Cour administrative d'appel de Nantes, a estimé qu'un Plan B existait sur l'aéroport actuel de Nantes.

Je dois dire que ...quand on l'observe du haut du pont de Chéviré où l'aéroport actuel est masqué par les arbres environnants et le bois de château Bougon on pourrait croire à sa thèse en constatant qu'un aéroport est une vaste zone verte et non pas une zone tout en béton et/ou goudron comme cela nous est répété, répété  et .... répété .

Mais l'angle de vue du top de Chéviré est assez plat malgré la hauteur de ce pont.

En effet si on augmente un peu l'angle du  point de vue, on ne manque pas de remarquer

• à gauche du pont de Chéviré l'ensemble urbain nantais un peu plus loin que  Bellevue et Chantenay...
• donc plus au sud, Rezé qui s'arrondit jusqu'au périphérique,...
• les Sorinières à l'est de l'aéroport qui poussent une pointe vers Viais, qui lui même se raccorde à la barre urbaine entre aéroport et  lac de Grand-Lieu:
  • Pont, st Aignan et Bouaye...
• et ce même Bouaye qui tend la main (collège et lycée) en passant par Brains à Bouguenais côté ouest de l'aéroport et...
• nous voilà revenu au nord de l'aéroport où les avions décollent ....
  • sur un collège et  la trocardière qui en 1980 était peu peuplée mais s'est remplie aujourd'hui avec un sud Loire qui a fini d'être juste une zone industrielle et commerciale entre Trentemoult et le périphérique

Alors on se demande quelle peut-être l' expertise judiciaire aéronautique de madame Piltant qui n'a  pas expliqué:

• qu'une seule piste en exploitation c'est rapidement limitant pour un aéroport commercial qui veut s'affirmer entre Nantes et Rennes
• que le survol de l'agglomération nantaise en descente finale n'est pas optimum surtout avec son dernier virage entre Trentemoult et le hangar à bananes.
• qu' un décollage face à la ville avec survol immédiat d'un collège ce n'est totale sécurité
• qu' envisager une reconfiguration aéroportuaire sérieuse sur le site actuel est franchement un casse tête extrêmement délicat avec le trou de la carrière à l'ouest et l'environnement urbain tout autour...et qu'Il aurait fallu geler les trouées d'envol il y a longtemps en 1980.

Je comprends que la justice arbitre à partir des règles européennes nationales et des jurisprudences diverses mais il est bon de s'imprégner du fond pour aborder les détails de formes.

Je comprends que cette juriste dans la mayonnaise nationale et locale  faite à propos de  notre aéroport provincial NDDL y perde un peu son latin ...
mais je lui souhaite de considérer qu'un aéroport loin des caricatures de 1000 hectares bétonnés sera toujours une immense zone à Lapins oiseaux et autres animaux car eux ils ne s'y trompent pas mais y trouvent souvent refuge naturellement et  en toute intelligence avec les avions qui passent et s'envolent avec l'envie d'ailleurs et le défi à la pesanteur.